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Dexia

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Message  Admin Mar 10 Jan - 16:25

Je suis rentré pour m'amuser en lâchant Option. C'est risqué avec ce qui se trame.

10/01/2012 3000 849 EUR (PRU 0.2831)
12/01/2012 -3000 -867 EUR

Total 0 titres et 17 EUR de bénéfice (c'est pour céder à Option, c'est plus facile ici, lol)

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Message  Admin Mer 9 Mai - 21:44

Oli, un ancien de fortis, a posté ce lien sur le forum ageas :

http://www.lecho.be/dossier/dexia/Revivez_l_AG_minute_par_minute.9192149-2798.art?ckc=1&auth=ok

Je remets ci-dessous le texte intégral de l'article :

Revivez l'AG minute par minute
Pas mal de questions épineuses lors de l'assemblée de Dexia: gouvernance, démantèlement, garanties des Etats, rémunérations... La décharge aux administrateurs est passée, malgré une très large abstention - notamment de la Flandre et de la Wallonie, à en croire les déclarations de leurs représentants.

18 h 41: Jean-Luc Dehaene lance les votes
Pour l'assemblée générale ordinnaire, l'approbation des comptes et l'affectation du résultat sont approuuvés à 99,99% des voix.
L'approbation du rapport de rémunération recueille 98,81% des voix.
La décharge aux administrateurs est votée, elle, à 82,25% des voix. Mais plus de 546 millions de voix se sont abstenues - c'est davantage que les voix qui ont voté pour. Comme seules sont comptabilisées les voix pour et les voix contre, la résolution est malgré tout adoptée.
Tous les autres points ont recueilli au moins 95% des voix - y compris le renouvellement du mandat de Francine Swiggers, sauf la confirmation du caractère indépendant des administrateurs, qui a été votée à 93%.
On passe à l'assemblée générale extraordinaire, où le premier point est la réduction du capital par apurement d'une partie de la perte reportée - une opération qu'avait déjà réalisée par Dexia l'an dernier. La résolution est adoptée à 99,79% des voix. Dehaene a failli oublier de faire voter la résolution suivante, mais il est rappelé à l'ordre. Toutes les autres résolutions sont également adoptées à la quasi-unanimité.
La séance est levée quelques minutes avant 19 heures.

17 h 37: Dehaene: "Mon souhait était d'arrêter mon mandat aujourd'hui"
Le représentant du Vlaams Toekomstfonds, qui porte la participation de la Région flamande dans Dexia, intervient pour dire qu'il veut approuver les comptes annuels, mais qu'ils sont basés sur certains éléments incertains. Le Vlaams Toekomstfonds déclare ensuite ne pas avoir d'informations suffisantes pour s'exprimer sur la décharge aux administrateurs, et demande que le vote de cette décharge soit reporté. Sans quoi, il ne lui sera pas possible de l'approuver. Il est applaudi par une partie de la presse.
Un porte-parole de la plate-forme "Palestine occupée - Dexia impliquée" s'en prend ensuite aux financements des colonies en Palestine par Dexia Israël. Il propose d'informer Karel De Boeck, futur CEO, sur ce dossier. "Nous avons arrêté toutes les activités d'investissement, et mis en oeuvre tout ce qui était possible pour vendre cette filiale, nous avions même trouvé un acheteur, mais il y a eu un veto de la Banque d'Israël", répond Dehaene, qui précise que le groupe cherche toujours à céder cette filiale.
Erik Geenen intervient à nouveau, pour demander à Dehaene qu'il renonce à faire voter la décharge aux administrateurs. Dehaene refuse. Il demande alors que certains, comme Arco, s'abstiennent pour ne pas avoir à se voter la décharge à eux-mêmes. Dehaene l'interrompt pour affirmer que tous les rapports montrent que les problèmes remontent à avant 2008. Et il ajoute qu'à l'assemblée de 2009, qu'il a présidée, personne n'avait de problème pour voter la décharge pour 2008. "Et je crois que vous considérez la décharge éronnément, répond Dehaene. C'est plutôt un signe symbolique. Cela ne signifie pas que les administrateurs sont immunisés contre toute action." Quand on lui demande de faire un geste fort, Dehaene rappelle qu'il a remis, avec Pierre Mariani, son mandat à disposition, et qu'il considère que sa mission est terminée. "Mon souhait était d'arrêter mon mandat aujourd'hui, mais je ne veux pas rendre la vie difficile aux gouvernements".
Luigi Franco intervient à nouveau pour souligner qu'un certain nombre de gens vont s'auto-attribuer une décharge, comme Bernard Thiry d'Ethias ou Francine Swiggers, d'Arco, et leur demande de s'abstenir.
"Pourquoi vendez-vous tous vos actifs à prix bradés et avec pertes", intervient à nouveau Erik Geenen. "Parce que l'Europe nous oblige à nous restructurer, et que nous devons veiller à ce que les répercussions pour les finances publiques soient limitées", répond Jean-Luc Dehaene, qui aimerait passer aux votes. "Le portefeuille est de bonne qualité, mais à très long terme. Si vous le vendez maintenant, la valeur de marché est basse. Mais si on le garde jusqu’au terme, ce qui implique un financement, il n’y a pas de risques, puisque ce sont des crédits de bonne qualité ", répond Jean-Luc Dehaene. "Le risque de crédit est très limité, mais ce portefeuille est aujourd’hui invendable. C'est pour cela que nous avons besoin de le financer, pour le garder, et éviter de devoir le vendre avec des pertes colossales", complète Mariani. "Avec des coûts de garantie très bas, les Etats garants ne vont pas être rémunérés pour la totalité du risque qu'ils prennent; eT Si à l'issue du démantèlement, il reste de l'argent, il serait normal qu'ils veuillent alors être rémunérés", précise Mariani, laissant clairement entendre aux petits actionnaires qu'il n'y a rien à espérer.
Un administrateur s'en prend ensuite à la rémunération des admininstrateurs, qui a fortement augmenté en 2011. "Parce qu'ils sont en partie rémunérés en jetons de présence, et qu'il y a eu plus de réunions en 2011", répond Jean-Luc Dehaene.
Un autre dit qu'il a été un idiot de faire ces placements dans des valeurs de famille: Fortis, Dexia... "A toutes les AG, on me parle des perspectives. Ici, vous n'en avez pas parlé, parce qu'il n'y en a pas, c'est ça?" "Effectivement, on est dans une société dans laquelle on gérera le portefeuille jusqu'à son extension, et où il n'y aura pas d'activités nouvelles", répond le président de Dexia. "La société est dans une situation très particulière, puisqu'elle est dépendante des garanties d'Etat et du financement des banques centrales", rappelle Mariani, qui plaide une fois de plus pour des garanties au coût très limité.
Les questions et les interventions continuent, souvent sur les mêmes thèmes qu'auparvant. Pierre Mariani et Jean-Luc Dehaene, qui n'ont pas été épargnés par les actionnaires, restent relativement calmes.
Quelle est la dette du Crédit Local vis-à-vis de Belfius, demande un actionnaire. "Il n'y a plus de dette non sécurisée", rappelle Pierre Mariani.

17 h 00: il a perdu 40 millions
Un actionnaire français, qui dit détenir 30 millions d'actions et avoir perdu 40 millions d'euros, intervient, un peu énervé, sur des opérations menées par un fonds américain qui a "shorté" l'action Dexia. Il pose aussi une question sur la garantie accordée à Arco, dont il explique qu'on lui a dit que c'était le résultat d'un marchandage politique entre les sociaux-chrétiens du nord et les socialistes du sud. Autre interrogation: pourquoi ne pas faire un retrait de la cote? Et il demande à Pierre Maraini s'il craint des représailles "suite à la disparition de son protecteur", faisant allusion au sort de Khodorvosky.
Dehaene répond qu'il y a eu des moments où Pierre Mariani et lui ont considéré qu'un retrait de la cote faciliterait les choses, et que c'était défendu par plusieurs membres du conseil d'administration en octobre 2011, qui auraient aimé que les Etats nationalisent Dexia. Pierre Mariani ajoute que les Etats garants, qui prennent des risques, doivent valider toutes les décisions importantes. "Je n'ai pas de protecteur, et je n'aime pas trop la Sibérie, répond ensuite Pierre Mariani. Je préfère mon île natale, où je n'ai pas besoin de protecteur."
En réponse à des allusions à la solvabilité du groupe, Pierre Mariani affirme que ce n'est pas la question. " Le problème de Dexia n’a jamais été la solvabilité. C’est la situation de liquidité qui a entraîné son démantèlement. A la fin du mois de juin, les besoins de liquidité de Dexia étaient encore de 100 millions d’euros, le quart de son bilan, ce qui était un point de fragilité, nous ne l’avons jamais caché. "
Un représentant du personnel, Luigi Franco, du syndicat socialiste, intervient, parlant de "désastre", s'en prenant notamment aux primes de fonction, "qui vont être payées par le contribuable belge", aux propositions de prolonger les mandats des mêmes administrateurs, et à l'idée de voter la décharge aux administrateurs, "qui ont présidé au désastre actuel". Il demande ensuite à Pierre Mariani s'il est prêt à renoncer à ses bonus et indemnités de départ. "Je n'ai pas entendu de question", commente Dehaene, "au suivant".
Un petit actionnaire pose ensuite sa candidature comme administrateur, soulignant qu'il avait dit l'an dernier que cela n'allait pas durer deux ans, et qu'au moins, les jetons de présence lui permettront de récupérer toutes ses pertes. "Vous deviez introduire votre candidature avant l'assemblée générale", lui répond le président de Dexia. Il pose aussi une question sur le prêt d'actions par Arco, dont il a entendu parler dans la presse. "Cela me semble être une question à poser à l'assemblée d'Arco", répond Dehaene. Il aborde ensuite l'équité des actionnaires, en pointant la garantie accordée aux coopérateurs d'Arco, et est applaudi par une partie de la salle. "Je suis responsable de l'équité entre actionnaires de Dexia, répond Dehaene, les coopérateurs d'Arco ne sont pas mes actionnaires". Il s'attaque ensuite aux primes de fonction. "Ces primes ont été accordées en toute transparence l'an dernier, en application des nouvelles réglementations, qui nous conduisent à rééquilibrer la proportion entre salaire fixe et variable", répond Jean-Luc Dehaene.

16 h 53: Mariani espère vendre Dexia Asset Management en juin
Viennent ensuite les questions des liquidateurs du Holding communal. La première porte sur la perte qui devrait être entrainée par la cession de Dexia Municipal Agency. Pierre Mariani répond que cela devrait engendrer une perte de 984 millions d’euros, enregistrée dans les comptes de 2011. La valeur comptable de Dexia Municipal Agency varie jusqu’au closing de l’opération, ce qui n’influencera pas le montant de la perte, précise Mariani. Question identique ensuite sur la BIL. " Nous sommes en train de finaliser les travaux sur l’impact financier de cette opération, qui sera communiqué pour la période correspondant à la finalisation de l’opération, intervenue après le premier trimestre, répond Pierre Mariani. Sur les autres cessions, Pierre Mariani fait le même type de réponses : les chiffres seront communiqués plus tard. Il précise que sur Dexia Asset Management, six acteurs devraient participer à la deuxième phase de due diligence, et qu’il espère choisir un acheteur dans le courant de juin. Quant à Denizbank, les négociations se poursuivent, assure Pierre Mariani.

16 h 41: "Retirer Dexia de la bourse serait une bonne chose", dit Dehaene
Le représentant de l'association luxembourgeoise des actionnaires privés demande pourquoi les actionnaires ne sont pas les premiers informés sur le plan déposé à la Commission européenne. Mariani lui répond que ces informations sont pour l'instant confidentielles, mais rappelle les grandes lignes du plan soumis à l'Union européenne, en insistant à nouveau sur la nécessité de bénéficier de garanties des Etats à coût faible,mais aussi aux financements des banques centrales. Le représentant des actionnaires demande ensuite quelle est la structure actuelle du capital. Dehaene renvoie au rapport annuel de 2011. A la question de savoir si le conseil envisageait de reprendre les parts des actionnaires ou de les dédommager, Dehaene répond que ce n'est pas la mission du conseil. "Avec quels moyens ferait-il une telle opération? Cela ne ferait qu'augmenter encore les problèmes que nous avons." Il ajoute toutefois que cela pourrait être fait si les Etats en donnent la mission au conseil "pour retirer Dexia de la bourse, ce qui serait d'ailleurs une bonne chose", lâche Jean-Luc Dehaene.

15 h 51: Dexia cherche à réduire la retraite chapeau de Pierre Richard
Jean-Luc Dehaene débute par les questions posées par écrit. Les premières portent, en résumé, sur la liquidité et la solvabilité du groupe et sur le résultat net des 7 dernières années: l'actionnaire est renvoyé aux rapports annuels. Une autre question porte sur la cession de la BIL et les interrogations de la Commission. "La décision de la Commission d'ouvrir une enquête est normale", répond le secrétaire du bureau. Une autre question porte sur la remise en cause de la retraite chapeau de Pierre Richard, qui s'élève à 583.000 euros par an. "Le paiement a été externalisé, Dexia n'est donc plus débiteur de cette rente (NDLR. il a versé un capital permettant d'en alimenter les paiements), et a mandaté des experts externes afin d'envisager les éventuels recours possibles visant à diminuer, voire annuler cette pension", répond le secrétaire, qui précise qu'il n'y a pas de démarches entamées à ce jour contre d'autres anciens dirigeants.
Un actionnaire se plaint ensuite que certains enregistrements de réunion ne sont plus disponibles sur le site, faisant un parallèle entre Dexia et le Crédit lyonnais.
Erik Geenen prend à nouveau la parole. "Je voudrais réagir à la propagande que nous avons entendue jusqu'à présent, à savoir que c'était la faute de la crise, des agences de notation, du Père Noël... Pour moi, depuis le début, la situation est claire: il y a eu manque de capacités, on s'est surestimés et on a joué des jeux politiques". "La crise n'a rien à voir: la crise, ce sont les banquiers, et en premier lieu les banquiers centraux, qui l'ont créée, et ils sont toujours là, ils n'ont pas assumé leurs responsabilités", poursuit-il. Il pointe du doigt Pierre Richard et Pierre Mariani, particulièrement responsables chez Dexia à ses yeux, en demandant pourquoi un simple employé ne reçoit rien quand il doit quitter l'entreprise après une faute, alors que Pierre Richard a une pension complémentaire. "La décision a été prise avant 2008, nous vérifions si nous pouvons remettre en question cette décision, mais jusqu'à présent, nous n'avons pas trouvé de voie juridique", répond Jean-Luc Dehaene. Pierre Mariani et sa prime de départ sont ensuite mis en cause. "Tout d'abord, je voudrais dire qu'il y a eu un rapport approfondi d'une commission de la Chambre, qui dit que les erreurs datent d'avant 2008, répond Dehaene. Certains articles sont parus dans la presse qui ne répondent pas à la réalité. A ce jour, il n'y a pas eu de demande de prime de départ. Une demande interviendra au moment où une décision sera prise par le gouvernement belge et le gouvernement français".
Autre question de Geenen: les déclarations de Luc Coene, le gouveneur de la Banque nationale, concernant le fait que Dexia pourrait avoir d'une augmentation de capital. "Le besoin d’une augmentation de capital pourrait se présenter à l’avenir, pour l’instant, cela n’a pas été évoqué", répond Jean-Luc Dehaene. L'actionnaire activiste évoque ensuite les 125 milliards de pertes évoquées par Coene si Dexia devait vendre tous ses actifs. "La situation est de plus en plus mauvaise, allez-vous attendre que ça s'aggrave encore?". Mariani interrompt, visiblement exédé, en disant qu'on ne peut pas laisser dire n'importe quoi. Dehaene ajoute que les problèmes remontent à avant 2008, et qu'ils sont intervenus comme pompiers pour essayer d'éteindre l'incendie. "Mais vous avez jeté de l'essence au lieu d'eau", rétorque Geenen, qui continue son réquisitoire contre les dirigeants de Dexia. Il fait référence à une série de déclarations sur le fait que Dexia avait un avenir, et leur demande quand ils ont réalisé que la situation était devenue intenable. "Je ne crois pas que nous ayons parlé d'un avenir en or, répond Jean-Luc Dehaene, j'ai même dit que le plus difficile était encore à venir. Dernière question: Dexia fait-il appel aux crédits d'urgence de la BNB, de la Banque de France, et des autres. "Les montants sont de l'ordre d'une douzaine de milliards pour les lignes de liquidité d'urgence, et d'une quarantaine de milliards pour les opérations de refinancement normales de la Banque Centrale Européenne".

15 h 08: Dexia menacé si la Commission n'approuve pas son plan
Le CEO de Dexia prend le micro, en expliquant qu'il s'agit de sa dernière intervention. Sa voix tremble un peu. Il a d'abord un mot pour les collaborateurs du groupe, qui ont traversé des circonstances "très difficiles", des propos qui répètent ce que Jean-Luc Dehaene vient de dire.
Il rappelle à son tour la mise à disposition de son mandat et de celui de Jean-Luc Dehaene aux actionnaires, "ultimes responsables".
Il aborde ensuite l'environnement difficile auquel Dexia a dû faire face en 2011, avant d'expliquer la feuille de route pour les mois à venir.
Pierre Mariani parle d’ " été meurtrier ", alors que tous les responsables de gouvernement européens avaient assuré de la pérennité et de la solvabilité de la Grèce. Mais l'environnement s'est dégradé. "Nous étions au milieu du chemin. Dexia avait montré combien le problème du groupe n'était pas un problème de solvabilité, mais toujours un problème de liquidité. Et il s'est passé une série d'événements, presque tous simultanés, qui se sont révélés dramatiques pour le groupe: la contagion de la crise grecque aux autres pays, les agences de notation "qui n'avaient rien vu venir et ont durci progressivement leurs exigences", et enfin, "l'augmentation abrupte des besoins de financement de Dexia, qui a été la résultante de l'évolution des taux d'intérêt".
La crise de liquidité a mis en péril le groupe. Mais Dexia représentant un risque systémique qu’il fallait éviter, avec notamment des swaps pour 1.500 milliards d’euros en octobre 2011 et des encours importants sur le marché obligataire, il fallait le sauver, explique Mariani. D’où la décision de céder les principales entités opérationnelles du groupe et de mettre en place un nouveau système de garanties sur le financement de Dexia.
Il parle des garanties provisoires provisoires accordées par les Etats, "qui n'ont pas soulagé de manière définitive la situation de liquidité du groupe, notamment parce que trois cinquièmes des émissions sous ce nouveau régime ont été consacrés au remboursement des financements non sécurisés de Belfius".
Pierre Mariani aborde ensuite les résultats 2011, préparés sur la base d’une hypothèse de " continuité d’exploitation ". Cela suppose l’approbation de la Commission européenne du plan qui lui a été soumis, avec les garanties des Etats à un coût raisonnable. " Sinon, il va de soi que cette continuité pourrait être remise en question ", rappelle Pierre Mariani.
Concernant la feuille de route pour les prochains mois, "nous devons constituer une entité résiduelle stable bénéficiant de garanties définitives, approuvées le plus rapidement possible, même si on sait que cela va se compter en mois", souligne le CEO de Dexia.
Il rappelle que les garanties provisoires devront être reconduites à partir de la fin du mois de mai.
Il plaide aussi pour la concrétisation du schéma prévu pour le financement des collectivités locales en France. "Ce schéma est complexe, peut-être trop complexe, en tout cas, il est d'une grande difficulté de concrétisation", reconnaît Mariani.
Il explique que dans le futur, le groupe résiduel comprendra deux parties: un ensemble d'actifs gérés en extinction, à savoir le portefeuille obligataire, dont la maturité moyenne est de 13,4 ans, et une série de prêts au secteur public aux Etats-Unis et dans différents pays du monde, et trois entités, Dexia Crediop, Dexia Sabadell et Dexia Kommunalbank Deutschland, dont la cession n'est pas envisageable dans les conditions de marché actuelles.
"Jour et nuit, depuis quatre ans, les équipes ont géré le risque considérable que représentait Dexia pour toute l'Europe, conclut Mariani. Ce sens du devoir, on a pu en mesurer l'ampleur dans le travail accompli, souvent sous les critiques de l'opinion et des médias." Il ajoute que la gouvernance du groupe ne dépend pas des équipes à l'intérieur, qui ont dû appliquer des décisions prises à l'extérieur. "Pour ma part, et je crois pouvoir parler au nom de l'ensemble de la direction du groupe, je ferai le possible pour que la transition soit assurée de la meilleure manière possible."

15 h 00: Mariani et Dehaene seront partis au plus tard le 30 juin
Jean-Luc Dehaene explique que suite aux changements de réglementation, il a été décidé de ne plus verser aucune rémunération variable aux dirigeants pour 2011 - ni aucune augmentation de salaire en dehors des augmentations légales.
Il aborde aussi la mise en place d'une prime de fonction pour les collaborateurs, pour renforcer la partie fixe et diminuer l'incitation à une prise de risque excessive.
Jean-Luc Dehaene aborde ensuite le futur, en expliquant que Pierre Mariani et lui ont remis, en octobre déjà, leurs mandats à disposition, "bien qu'ils ont exécuté le plan de restructuration de manière correcte et accélérée. Ils considèrent donc leur mission "terminée". Ils sont toutefois restés en attendant une décision des gouvernements, dit Dehaene.
Il rappelle que les accords conclus entre gouvernements prévoient une nouvelle répartition des administrateurs: la Belgique en détiendrait 60%, au lieu de 50% actuellement.
Il explique que la nomination d'un nouveau CEO belge et d'un nouveau président français a été retardée par la situation du gouvernement belge, puis français. Il déclare qu'ils ont laissé le temps au gouvernement belge de prendre contact avec le gouvernement français, en restant jusqu'au 30 juin au plus tard. Le départ de Dehaene et Mariani à cette date au plus tard est donc confirmé par un des deux intéressés.

14 h 40: L'assemblée est ouverte par Jean-Luc Dehaene.
Erik Geenen, avec sa célèbre casquette verte, intervient contre le vote de la décharge aux administrateurs, qu'il juge "scandaleuse". Jean-Luc Dehaene l'interrompt et commence les formalités. Pierre Mariani, CEO du groupe est aux côtés de Dehaene.
Dans la salle, on trouve notamment des administrateurs comme Marc Tinant, vice-président d'Arco, et Francis Vermeiren, président du Holding communal jusqu'à sa liquidation.
Jean-Luc Dehaene commence une présentation sur les événements intervenus en 2011. Il souligne que la vulnérabilité de Dexia remonte à avant 2008. "Nous n'avons malheureusement pas eu le temps nécessaire pour redresser la situation", résume-t-il. Il rappelle les efforts réalisés entre 2008 et 2011 pour restructurer le groupe, avec la diminution des besoins de financement à court terme et la réduction de ses actifs non stratégiques. "Nous étions à la moitié du chemin quand la crise de la dette a éclaté", constate-t-il.
Le président de Dexia détaille ensuite l'activité du conseil d'administration et de ses différents comités durant 2011.


Contexte
Les assemblées ordinaire et extraordinaire de Dexia se tiennent cette année au Centre Culturel de Woluwé-Saint-Pierre, et non au boulevard Pacheco comme c'était l'habitude, pour éviter toute confusion avec Belfius, désormais à 100% dans les mains de l'Etat belge et séparé du groupe.
Une petite centaine d'actionnaires individuels sont attendus, ainsi que les représentants des grands actionnaires. Côté belge, l'Etat détient 5,7% et les trois Régions 5,7%. Le Holding communal et Arco, tous deux en liquidation, détiennent respectivement 14,3% et 12%. Ethias Finance, rebaptisé Vitrufin, détient 5%. Côté français, l'Etat détient 5,7% et la CDC 17,6%. CNP Assurances est actionnaire à hauteur de 3%.
Contrairement aux années précédentes, par contre, Dexia n'a pas invité les représentants des communes, actionnaires par l'intermédiaire du Holding communal. Des mandataires assez enclins aux questions et aux critiques, même s'ils n'avaient pas le droit de vote. Certes, Dexia n'est plus tenu d'inviter les communes depuis qu'elles ont transféré leurs certificats Dexia au Holding communal, en 2009. Cela ne l'avait pas empêché de les convier malgré tout à ses assemblées de 2010 et de 2011, sans doute par courtoisie.
Le point le plus délicat à l'ordre du jour: le vote de la décharge aux administrateurs. On sait que le gouvernement fédéral a fait le forcing pour que tous les pouvoirs publics belges votent en faveur de cette décharge, mais sans parvenir à un consensus. Ecolo côté wallon et la N-VA côté flamand s'y opposent.
Selon de premiers tweets, le gouvernement flamand ne donnera pas de décharge aux administrateurs de Dexia. Et le gouvernement bruxellois se rangera à l'avis du Fédéral sur la décharge aux administrateurs.

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Message  Admin Mar 27 Nov - 23:02

Posté par jmaja sur le forum ageas :

http://www.contrepoints.org/2012/11/27/105861-de-la-banque-de-la-monnaie-de-lor-et-dexia

"Un défaut du groupe Dexia rendrait exigible, par l’effet de clauses de défaut croisé et d’accélération figurant dans les conditions des emprunts conclus par certaines entités du groupe, principalement par DCL, la totalité de sa dette, soit environ EUR 386,5 milliards au 30 septembre 2012, et les montants dus au titre de contrats de dérivés, soit un montant notionnel d’environ EUR 605 milliards au 30 septembre 2012."

C'est affolant avec une valeur capitalisée d'à peine 175 millions d'euros !
Mais y a un homme à la tête de la boîte en ce moment dont le métier n'est pas la banque et il a plein de diplômes, ça peut rassurer !!!

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Message  Admin Sam 30 Mar - 5:54

Recapitalisation à hauteur de 5.5 milliards :
http://www.lesoir.be/115579/article/economie/2012-11-08/recapitalisation-dexia-%C2%ABun-accord-%C3%A9quilibr%C3%A9%C2%BB

et sa conséquence :
http://www.lesoir.be/216071/article/actualite/fil-info/fil-info-economie/2013-03-28/belgique-recapitalisation-dexia-porte-deficit-2012-39

J'ai bien envie de jouer au lotto entre 0.04 et 0.06 !

Dans le genre achat de 25000 à 0.04€ et vente de 20000 à 0.05€.

Mercredi 08/05/2013
http://www.dexia.com/FR/actionnaires_investisseurs/assemblee_generale/generalites/Documents/20130508_Presentation_AGE_AGO_FR.pdf

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